Exemple, les réfrigérateurs. Depuis des décennies, la réfrigération repose sur un principe thermodynamique simple : la compression d’un fluide dégage de la chaleur alors que sa détente en absorbe. L’idée est donc de faire cheminer un fluide entre l’extérieur de l’endroit à refroidir, où il est compressé, et l’intérieur, où il est détendu. Jusqu’il y a peu, on utilisait pour celà des fluides réfrigérants qui ont un impact massif sur le climat : par exemple, un kg de CFC R-12 a le même impact que près de 11 tonnes de co2. Les produits qui ont remplacé ce fluide ont un impact dix fois plus faible, mais qui reste non négligeable. On estime que jusqu’à 10 % du réchauffement climatique dû à l’homme et 5 % de la consommation d’énergie sont liés à la réfrigération ou la climatisation.
Difficile d’imagine faire du froid autrement, tant le processus est ancien et n’a pas connu d’amélioration subtancielle ? Et pourtant, des chercheurs viennent de mettre au point une technique basée sur l’effet magnétocalorique qui ne nécessite qu’un fluide à base d’eau, et consomme jusqu’à 30% d’énergie en moins : voir ici.