Interview de Vincent Champain dans La Tribune du 30 décembre 2014
Notre seule contrainte est de fournir des analyses objectives et indépendantes sur les sujets de long terme. Ce n’est pas limitatif ! Nous avons pour le moment abordé les questions d’énergie, de stratégie industrielle, de retraites, de fiscalité, de développement Nord-Sud ou même de modèle politique dans le cadre d’un travail passionnant réalisé avec Alexandre Jardin. Pour 2015, nous préparons une très gros travail sur les questions de climat, et les stratégies pour répondre à ce défi sans peser sur la croissance.
-Quelle est l’origine de l’observatoire du long terme ?
C’est une initiative commune avec Bruno Fuchs et Eric Fromentin. La raison en est simple: beaucoup des problèmes que connaît actuellement la France – emploi, croissance, compétitivité – viennent du fait que les choix qui ont été pris, au-delà des alternances politiques, ont souvent été des choix de court terme. Pour essayer de contrer un peu cette tendance, nous avons décidé de monter ensemble un think tank dont la mission, précisément, est de stimuler le débat sur les enjeux de long terme. Nous voulions aussi un lieu où des personnes qui ont une vie professionnelle très chargée dans le privé ou le public puissent prendre un peu de recul.
Sur quels sujets travaillez-vous ?
Notre seule contrainte est de fournir des analyses objectives et indépendantes sur les sujets de long terme. Ce n’est pas limitatif ! Nous avons pour le moment abordé les questions d’énergie, de stratégie industrielle, de retraites, de fiscalité, de développement Nord-Sud ou même de modèle politique dans le cadre d’un travail passionnant réalisé avec Alexandre Jardin. Pour 2015, nous préparons une très gros travail sur les questions de climat, et les stratégies pour répondre à ce défi sans peser sur la croissance.
Qui sont les contributeurs de l’Observatoire du Long Terme ?
Un grand nombre d’experts ont travaillé sur les sujets ci-dessus. On peut citer Alexandre Jardin sur les questions de démocratie, Jeanne Lubeck sur l’énergie ou Raphael Coin sur les question de fiscalité. D’autres souhaitent rester anonymes compte tenu de leurs responsabilités dans le privé ou le public. Ce que nous voulions, c’est avoir des points de vue innovants par rapport à ce que l’on entend un peu partout. C’est pourquoi nous privilégions le renouvellement des experts d’un travail à l’autre, et privilégions les connaissance techniques, avec un contrôle qualité très exigeant sur le contenu des propositions.