KPMG vient de rendre publique sa traditionnelle étude sur la compétitivité. Cette étude compare le coût total d’implantation d’entreprises dans différents pays (2000 cas d’entreprises, 17 secteurs d’activité). Elle intégre la plupart des facteurs quantitatifs (salaires, impôts, coût des infrastructures et des télécommunications,…) pris en compte dans les choix de (dé)localisation d’entreprises.
La France en ressort en première place du classement européen, avec un désavantage de coût de seulement 3 à 4 % par rapport aux Etats-Unis (et ce malgré la hausse récente de 60 % de l’euro face au dollar).
Sans entrer dans le détail de cette étude, on peut noter l’intéressant comparatif des coûts salariaux moyens :
Il en ressort en effet que si les prélèvements obligatoires sur les salaires sont les plus élevés en France, les prélèvements « non obligatoires » (mutuelle complémentaire prise en charge par l’employeur, retraite complémentaire,…) compensent largement cet état de fait – en plus du niveau moyen des salaires, plus modéré en France qu’ailleurs. Ce qui traduit sans doute en partie le fait que les salariés bénéficient en France gratuitement d’assurance sociales ou de prestations en matière de santé, d’éducation ou de famille qu’ils doivent financer sur leur salaire ailleurs…