Le rêve américain – arriver avec un dollar en poche et faire fortune en partant de rien – est contesté par l’OCDE dans sa dernière publication consacrée aux inégalités.
Cette publication – intéressante à plus d’un titre – fait notamment apparaitre que c’est au Danemark que les enfants de pauvres ont le plus de chance de devenir riches, les Etats-Unis étant, juste après la Grèce et l’Italie, l’un des pays où le revenu des enfants est le plus dépendant de celui des parents.
La France est en meilleure position, mais elle arrive après les Etats-Unis. La graphique ci-dessus montre d’ailleurs que le problème français est autant un problème d’inégalités de revenus (il y a des riches et des pauvres) qu’un problème d’inégalités des chances (les enfants de pauvres sont pauvres).
Le premier problème est relativement identifié. Le principal facteur est celui du chômage, et la création du « Pole emploi » ou celle du RSA vont sans doutes permettre des améliorations significatives. Le second problème est davantage lié au inégalités des chances, notamment du système d’éducation (et d’accueil de la petite enfance).