Chacun ou presque peut aujourd’hui, pour quelques centaines d’euros, disposer à domicile d’équipements permettant de reproduire des textes, des images ou des sons à partir d’informations transmises par internet.
Ce sera bientôt possible pour des objets, grâce à la révolution des « personnal desktop factories » qui s’annonce : une société prévoit la mise sur le marché pour 5000 $ (environ 3300 euros) d’une machine capable de produire un objet en 3D à partir d’un fichier. Des entreprises existent déjà, capable de produire à l’unité et pour des prix relativement réduits des modèles de toute forme décrite dans un fichier informatique payables par internet et livrées par la poste.
Si l’on en juge à ce que peuvent produire des machines professionnelles, sur des matériaux allant du plastique au métal, ces techniques ont de beaux jours devant elles.
Restent donc à développer des technologies capable de véhiculer les deux derniers sens non encore « téléchargeables » : l’odorat et le gout.